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dimanche 19 juillet 2015

Poursuite des aventures dans le Nord de l'île

Poursuite des aventures dans le Nord de l'île

Le 12 Juillet : Koumac,sa plage et ses chats.

Vu que le beau temps est enfin de la partie, nous profitons de ce jour pour profiter de la jolie plage de Pandop...Tranquillou toute la journée. De toute façon, dans la brousse, faut être cool ! Fait marrant : depuis notre arrivée en Brousse, tous les gens qu'on croisent (à pied en voiture, dés qu'on aperçoit quelqu'un quoi) nous saluent, d'un signe de la main, et il faut répondre, c'est la coutume ! Au début, on était un peu hésitants, on saluait doucement, maintenant on a bien pris le coup, on est même parfois les premiers à saluer !
Quand la mangrove rejoint la mer
Les arbres ont plus de racines que de branches

Vol de poules sultanes

Vache en liberté sur la route
 Le soir, des locataires permanents du camping viennent nous rendre visite !
Dédicace pour Jost
en plus du changement de culture, on trouve parfois des objets déconcertants...
Le plus grand cintre du monde !

Le 13 Juillet : Poum, Poingam,la tempête...

Nous quittons de bon matin Koumac en direction de la pointe Nord. Après une cinquantaine de kilomètres sur des routes ressemblant parfois à des montagnes russes, obligeant Arnaud à slalomer entre les nids de poule (ou d'autruche souvent), à faire de la Kia-4x4, à traverser des gués (parfois un peu profond…, bref quelques questionnement sur l'état des routes qui se dégrade au fur a mesure qu'on monte dans le Nord), bref nous arrivons à Poum...et faisons demi tour rapidement devant l'absence de plage ! Et de village aussi !

Plage de Poum à marée basse

Centre de Poum
En fait, les villages se résument maintenant à la poste locale (OPT), parfois une gendarmerie, et parfois une école maternelle (groooos village!) . Pas de village comme nous on l'entend mais des mix entre maisons en durs et les « maisons » kanak, qui sont plutôt des cabanons en tôle, bois, ferraille, feuilles de palmier tressées, parfois pierre, sont toujours perdues dans la verdure donc un peu cachées depuis la route, donc on voit le panneau du village, on traverse des km qui semblent vide, avec juste des bouts de maisons ou cases aperçus, on croise la poste (le centre!), on retraverse des km de maisons cachés et on passe le panneau de sortie du village un peu dérouté la premiere fois!
Route de la plage
Nous poursuivons vers l'extreme nord par une autre route et nous arrêtons à la plage de Nennon, dans un cadre idyllique sous le soleil. Le snorkeling est limité par la visibilité médiocre et le fait qu'il ne s'agisse pas d'une réserve, les poissons étant plus petits ! par contre, le sol est jonché d'holothuries (ou concombre de mer ! Lucas on a retrouvé Léandre !). Il y a quand même de nombreux poissons qui grouillent en bande autour de nos pieds à quelques cm du rivage, assez curieux! Lorene était encerclé quand elle s'est (brièvement) baignée. Spectacle bien sympathique.


 

Plage de Nennon
Nous reprenons la route (si on peut appeler ça une route...) vers la pointe Nord jusqu'au Boat Pass (en suivant plus ou moins des panneaux indicateurs…plutôt absent en général dés qu'on sort de Nouméa), le point le plus au Nord de l'île. Un sentiment de bout du monde renforcé par la tempête qui approche. Depuis le Boat Pass,on aperçoit de nombreux îles et îlots dispersés.
La "route"

Unique indication sur la route
 
Vue du Boat Pass
Nous prenons nos quartiers pas très loin au Relais de Poingam, gîte réputé. Réputé car complètement isolé (hormis le terrain de camping à quelques km, sans sanitaire). Réputé également, car ils ont l'eau (et même chaude, exploit pour le coin) et l’électricité. Nous avons hérité de la tente safari en bord de plage, qui doit être très sympa par beau temps mais sous le vent et la pluie est un peu moins accueillante (on se bat avec la tente pour limiter les rafales, en essayant de fermer les fenêtres de toiles, qui n'ont pas du être touchées depuis des années). La salle de bains, pleine de charme et de kitsch, est à moitié en plein air (entouré de bout de bambou sous l'auvent). Comme on est au bout du bout du monde, c'est eux qui produisent leur eau (à partir seulement de leur réserve d'eau de pluie et d'une retenue d'eau! sinon pas d'eau ici), leur électricité, leur eau chaude...L'eau est dite semi potable, mais comme on ne prend pas de risque, on la désinfecte à l'Aquatabs.
Accueil du gîte


Cherchez la douche, l'évier et les robinets ! indice : c'est local...

Installation électrique locale

Vu la route, on finit à pied

Coton

Enormes citrons


Notre tente safari
Le soir, nous mangeons à la table d’hôte qui accueille pas loin de 40 personnes, le gîte, bien que très très isolé, étant réputé. Ça doit être l'endroit où on a vu le plus de personnes regroupées, hormis Nouméa, et pourtant on se sent seuls au monde. Au menu, bénitier en salade, cochon à la broche accompagné de chou kanak (ça ressemble a des épinards !?) et de manioc (miam Lorene, beuh Arno), sabayon de fruits locaux. Comme on est sur une méga table, on rencontre un groupe de backpackers qui font du working holiday en Océanie qui nous filent quelques tuyaux pour l' Australie et la Nouvelle Zélande.
cochon à la gauloise

le trophée va se faire découper !
Puis retour à la tente dans la tempête, ou l'on découvre le vrai sens de Nuit noire! On ne voyait pas à 10 cm! Et on prie toute la nuit que la route-piste soit praticable pour notre Kia-4x4 le lendemain malgré la pluie!

Le 14 Juillet : Direction la cote est.

Après une nuit assez agitée du fait des éléments déchaînés, nous réalisons la balade « entretenue » par les propriétaires du gîte. Randonnée bien sympathique où nous croisons la route des chevaux sauvages du Nord, où l'étalon d'un groupe était bien décidé à rester sur le chemin sans nous laisser passer, un peu agressif. Heureusement, l'arrivée d'un couple de marcheurs et de leur petite nous permet de passer en force, l'étalon décidant de rebrousser chemin devant la gamine de 3 ans qui était la seule à ne pas avoir peur! 
Etalon pas commode
On aperçoit aussi une biche et ses petits, et une sterne huppée, ainsi qu'un panorama à 360° sur les îlots environnants...et sur le bout du bout du monde ! Par contre, il fait très moite, humide et chaud ! La tempête de la nuit avait eu pour avantage de nous épargner les moustiques, qui normalement sont réputés très nombreux dans le coin. (Avant, on les trouvait déjà bien en assez grand nombre!)
on sait enfin faire des panoramas !

 
Marais salant de Poingam
Nous partons ensuite vers la côte Est, le retour sur la piste est finalement plus simple que nous l'avions craint. On emprunte la route transversale Koumac-Ouegoa (oui, il a fallu retourner jusqu’à Koumac, il y a seulement 5 routes transversales sur l’île). Nous traversons de très jolies vallées, faisons du 4x4 sur des routes en perpétuels travaux, rencontrons des biches et des daims, ainsi que de jolis araignées mais un peu grosses. Et passons le col d'Amos (368m!) après un peu de rallye.
Des routes bien entretenues...

Les panneaux indicateurs de la Province Nord
Elevage de biches


Tu veux ma photo ?
Début de la route transversale
Au milieu de la Chaîne
Les centres de villages se rétrécissent...
Suite de la route transversale
Passage à l'est avec vue sur la barrière de corail
Arrivés de l'autre coté de l'île, on a l'impression de changer de pays.Coté plus arrosé et plus verdoyant. Et plus sauvage, les villages marqués sur la carte sont étendus et sont disposés sur des kilomètres autour d'une route et sont composés seulement des cabanons huttes et cases typiques, presque pas de maisons en dur. On note un certain cotés artistiques dans le choix des boite aux lettres (ca vaut un article entier à venir!)...Et une absence totale de « centre » de village, pas d'OPT cette fois !
Maison d'une tribu Kanak

Cascade de Colnett
Nous arrivons enfin à notre logement pour le soir au Relais de Ouane Batch, un peu après Pouébo. Un gîte qui doit être sympa par beau temps, malgré les moustiques, mais moins engageant sous la pluie...et un peu difficile d’accès! C'est cependant le meilleur du coin selon les guides (c'est pour dire!) Par contre plus prés de la mer c'est difficile!! On est encore plus bercé par le bruit des vagues que la nuit précédente!
L'évier du camping

Route d'accès au Bungalow
Durant la nuit, on reçoit la visite d'un rat des cocotiers (un rat quoi, qui bouffe des noix de coco et grimpe sur les cocotiers et qui est ravi quand les touristes ramènent autre chose!) Malgré toutes nos précautions, il tente sa chance dans la poubelle, obligeant Arnaud à se lever pour la sortir. Lorène le loir n'a heureusement rien entendu de la nuit (merci les boules quiès). 
Plage de Ouane Batch
Le site par contre est superbe, mais la cote Est est une cote pluvieuse, et en plus l'hiver 2015 est très humide (pas de chance nous disent les locaux, l'an dernier ça a été la sécheresse). Le temps sur le matin est nuageux, on range nos palmes et on reprend la route qui est splendide. 
Sur la route, on s'arrête aux nombreuses "échoppes" (comprendre 4 bouts de bois en forme de table avec un abri). Les gens y vendent un peu de tout (sculpture en pierre à savon,fruits,coquillages...) mais un seul type d'article et en 3 ou 4 exemplaires seulement.Les vendeurs ne sont pas présents, c'est basé sur la confiance, on se sert et on laisse l'argent dans ce qui sert de caisse.


Echoppe kanak
Echoppe de sculptures
Les voitures et encombrants restent sur place en fin de vie...
Entre Pouebo et Hienghene, elle s'appelle la corniche Calédonienne. On longe la mer à 2 mètres, parfois à flanc de falaise, les montagnes se jettent dans l'eau...


Corniche calédonienne
La route est coupée par une grande rivière, la Ouaième, et on est obligé de prendre le « Bac de la Ouaième », qui peut prendre 3 voitures à la fois (nous on était 2, c'était la folie!!), typiquement écologique, avec une absence de sécurité et machinerie qu'on ne voit plus en métropole et qui sent bon le fioul à des km ! Mais gratuit, ce que l'on ne voit plus non plus !
Le moteur qui doit pas avoir sa pastille verte
 

La Ouaieme
On arrive ensuite vers Hienghene, avec sa célebre « Poule Pondeuse », son « Sphinx » et les falaises de Lindéralique (car à coté de la tribu de Lindéralique). Le tout était juste magnifique. 
Le Sphinx
La poule pondeuse

c'est pas la saison
Les falaises de Lindéralique
La plage du billet de 500 F
Plein de Bernard-Lhermitte sur la plage
Vue sur le mont Panié, sommet de l'île à 1628 m ! en accès interdit car il est sacré
Baie de Hienghene.
Ensuite, on reprend la direction de la cote Ouest, chassés par les nuages et le mauvais temps.
Devant l'état des routes, on mettra finalement 6 heures à rejoindre notre logement du soir au lieu de 3 heures annoncées.


2 commentaires:

  1. Aventures Aventures !! " les voyages forment la jeunesse" dit-on! Au moins en NC on ne se trompe pas trop de route et les courses sont+ vite faîtes! Quels paysages! JC gouterait bien du trophée embroché, et moi le reste! A+ Mum

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  2. Sympa le bout du monde avec son confort à tous les étages!.JC

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