Poursuite des aventures dans le Nord de l'île
Le 12 Juillet : Koumac,sa
plage et ses chats.
Vu que le beau temps est enfin de la partie, nous
profitons de ce jour pour profiter de la jolie plage de
Pandop...Tranquillou toute la journée. De toute façon, dans la
brousse, faut être cool ! Fait marrant : depuis notre
arrivée en Brousse, tous les gens qu'on croisent (à pied en
voiture, dés qu'on aperçoit quelqu'un quoi) nous saluent, d'un
signe de la main, et il faut répondre, c'est la coutume ! Au
début, on était un peu hésitants, on saluait doucement, maintenant
on a bien pris le coup, on est même parfois les premiers à saluer !
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Quand la mangrove rejoint la mer |
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Les arbres ont plus de racines que de branches |
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Vol de poules sultanes |
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Vache en liberté sur la route |
Le soir, des locataires permanents du camping
viennent nous rendre visite !
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Dédicace pour Jost |
en plus du changement de culture, on trouve parfois des objets déconcertants...
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Le plus grand cintre du monde ! |
Le 13 Juillet : Poum, Poingam,la
tempête...
Nous quittons de bon matin Koumac en direction de
la pointe Nord. Après une cinquantaine de kilomètres sur des routes
ressemblant parfois à des montagnes russes, obligeant Arnaud à
slalomer entre les nids de poule (ou d'autruche souvent), à faire de
la Kia-4x4, à traverser des gués (parfois un peu profond…, bref
quelques questionnement sur l'état des routes qui se dégrade au fur
a mesure qu'on monte dans le Nord), bref nous arrivons à Poum...et
faisons demi tour rapidement devant l'absence de plage ! Et de
village aussi !
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Plage de Poum à marée basse |
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Centre de Poum |
En fait, les villages se résument maintenant à
la poste locale (OPT), parfois une gendarmerie, et parfois une école
maternelle (groooos village!) . Pas de village comme nous on
l'entend mais des mix entre maisons en durs et les « maisons »
kanak, qui sont plutôt des cabanons en tôle, bois, ferraille,
feuilles de palmier tressées, parfois pierre, sont toujours perdues
dans la verdure donc un peu cachées depuis la route, donc on voit le
panneau du village, on traverse des km qui semblent vide, avec juste
des bouts de maisons ou cases aperçus, on croise la poste (le
centre!), on retraverse des km de maisons cachés et on passe le
panneau de sortie du village un peu dérouté la premiere fois!
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Route de la plage |
Nous poursuivons vers l'extreme nord par une autre
route et nous arrêtons à la plage de Nennon, dans un cadre
idyllique sous le soleil. Le snorkeling est limité par la visibilité
médiocre et le fait qu'il ne s'agisse pas d'une réserve, les
poissons étant plus petits ! par contre, le sol est jonché
d'holothuries (ou concombre de mer ! Lucas on a retrouvé Léandre !). Il y a quand même de nombreux poissons qui grouillent en bande autour de nos pieds à quelques cm du rivage, assez curieux! Lorene était encerclé quand elle s'est (brièvement) baignée. Spectacle bien sympathique.
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Plage de Nennon |
Nous reprenons la route (si on peut appeler ça
une route...) vers la pointe Nord jusqu'au Boat Pass (en suivant plus
ou moins des panneaux indicateurs…plutôt absent en général dés
qu'on sort de Nouméa), le point le plus au Nord de l'île. Un
sentiment de bout du monde renforcé par la tempête qui approche. Depuis le Boat Pass,on aperçoit de nombreux îles et îlots dispersés.
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La "route" |
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Unique indication sur la route |
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Vue du Boat Pass |
Nous prenons nos quartiers pas très loin au
Relais de Poingam, gîte réputé. Réputé car complètement isolé
(hormis le terrain de camping à quelques km, sans sanitaire). Réputé
également, car ils ont l'eau (et même chaude, exploit pour le coin)
et l’électricité. Nous avons hérité de la tente safari en bord
de plage, qui doit être très sympa par beau temps mais sous le vent
et la pluie est un peu moins accueillante (on se
bat avec la tente pour limiter les rafales, en essayant de fermer les
fenêtres de toiles, qui n'ont pas du être touchées depuis des
années). La salle de bains, pleine de charme et de kitsch, est à
moitié en plein air (entouré de bout de bambou sous l'auvent).
Comme on est au bout du bout du monde, c'est eux qui produisent leur
eau (à partir seulement de leur réserve d'eau de pluie et d'une
retenue d'eau! sinon pas d'eau ici), leur électricité, leur eau
chaude...L'eau est dite semi potable, mais comme on ne prend pas de
risque, on la désinfecte à l'Aquatabs.
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Accueil du gîte
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Cherchez la douche, l'évier et les robinets ! indice : c'est local... |
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Installation électrique locale |
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Vu la route, on finit à pied |
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Coton |
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Enormes citrons |
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Notre tente safari |
Le soir, nous mangeons à la table d’hôte qui
accueille pas loin de 40 personnes, le gîte, bien que très très
isolé, étant réputé. Ça doit être l'endroit où on a vu le plus
de personnes regroupées, hormis Nouméa, et pourtant on se sent
seuls au monde. Au menu, bénitier en salade, cochon à la broche
accompagné de chou kanak (ça ressemble a des épinards !?) et
de manioc (miam Lorene, beuh Arno), sabayon de fruits locaux. Comme on
est sur une méga table, on rencontre un groupe de backpackers qui
font du working holiday en Océanie qui nous filent quelques tuyaux
pour l' Australie et la Nouvelle Zélande.
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cochon à la gauloise |
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le trophée va se faire découper ! |
Puis retour à la tente dans la tempête, ou l'on
découvre le vrai sens de Nuit noire! On ne voyait pas à 10 cm! Et
on prie toute la nuit que la route-piste soit praticable pour notre
Kia-4x4 le lendemain malgré la pluie!
Le 14 Juillet : Direction la cote
est.
Après une nuit assez agitée du fait des éléments
déchaînés, nous réalisons la balade « entretenue »
par les propriétaires du gîte. Randonnée bien sympathique où nous
croisons la route des chevaux sauvages du Nord, où l'étalon d'un
groupe était bien décidé à rester sur le chemin sans nous laisser
passer, un peu agressif. Heureusement, l'arrivée d'un couple de
marcheurs et de leur petite nous permet de passer en force, l'étalon
décidant de rebrousser chemin devant la gamine de 3 ans qui était
la seule à ne pas avoir peur!
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Etalon pas commode |
On aperçoit aussi une biche et ses
petits, et une sterne huppée, ainsi qu'un panorama à 360° sur les
îlots environnants...et sur le bout du bout du monde ! Par
contre, il fait très moite, humide et chaud ! La tempête de la
nuit avait eu pour avantage de nous épargner les moustiques, qui
normalement sont réputés très nombreux dans le coin. (Avant, on
les trouvait déjà bien en assez grand nombre!)
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on sait enfin faire des panoramas ! |
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Marais salant de Poingam |
Nous partons ensuite vers la côte Est, le retour
sur la piste est finalement plus simple que nous l'avions craint. On
emprunte la route transversale Koumac-Ouegoa (oui, il a fallu
retourner jusqu’à Koumac, il y a seulement 5 routes transversales
sur l’île). Nous traversons de très jolies vallées, faisons du
4x4 sur des routes en perpétuels travaux, rencontrons des biches et
des daims, ainsi que de jolis araignées mais un peu grosses. Et
passons le col d'Amos (368m!) après un peu de rallye.
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Des routes bien entretenues... |
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Les panneaux indicateurs de la Province Nord |
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Elevage de biches |
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Tu veux ma photo ? |
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Début de la route transversale |
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Au milieu de la Chaîne |
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Les centres de villages se rétrécissent... |
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Suite de la route transversale |
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Passage à l'est avec vue sur la barrière de corail |
Arrivés de l'autre coté de l'île, on a
l'impression de changer de pays.Coté plus arrosé et plus verdoyant. Et plus sauvage, les villages marqués
sur la carte sont étendus et sont disposés sur des kilomètres
autour d'une route et sont composés seulement des cabanons huttes et
cases typiques, presque pas de maisons en dur. On note un certain
cotés artistiques dans le choix des boite aux lettres (ca vaut un article entier à venir!)...Et une
absence totale de « centre » de village, pas d'OPT cette
fois !
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Maison d'une tribu Kanak |
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Cascade de Colnett |
Nous arrivons enfin à notre logement pour le
soir au Relais de Ouane Batch, un peu après Pouébo. Un gîte qui doit être sympa par beau
temps, malgré les moustiques, mais moins engageant sous la
pluie...et un peu difficile d’accès! C'est cependant le meilleur
du coin selon les guides (c'est pour dire!) Par contre plus prés de
la mer c'est difficile!! On est encore plus bercé par le bruit des
vagues que la nuit précédente!
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L'évier du camping |
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Route d'accès au Bungalow |
Durant la nuit, on reçoit la visite d'un rat des
cocotiers (un rat quoi, qui bouffe des noix de coco et grimpe sur les
cocotiers et qui est ravi quand les touristes ramènent autre chose!)
Malgré toutes nos précautions, il tente sa chance dans la poubelle,
obligeant Arnaud à se lever pour la sortir. Lorène le loir n'a
heureusement rien entendu de la nuit (merci les boules quiès).
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Plage de Ouane Batch |
Le site par contre est superbe, mais la cote Est
est une cote pluvieuse, et en plus l'hiver 2015 est très humide
(pas de chance nous disent les locaux, l'an dernier ça a été la
sécheresse). Le temps sur le matin est nuageux, on range nos palmes
et on reprend la route qui est splendide.
Sur la route, on s'arrête aux nombreuses "échoppes" (comprendre 4 bouts de bois en forme de table avec un abri). Les gens y vendent un peu de tout (sculpture en pierre à savon,fruits,coquillages...) mais un seul type d'article et en 3 ou 4 exemplaires seulement.Les vendeurs ne sont pas présents, c'est basé sur la confiance, on se sert et on laisse l'argent dans ce qui sert de caisse.
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Echoppe kanak |
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Echoppe de sculptures |
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Les voitures et encombrants restent sur place en fin de vie...
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Entre Pouebo et Hienghene,
elle s'appelle la corniche Calédonienne. On longe la mer à 2
mètres, parfois à flanc de falaise, les montagnes se jettent dans
l'eau...
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Corniche calédonienne |
La route est coupée par une grande rivière, la Ouaième, et
on est obligé de prendre le « Bac de la Ouaième », qui peut prendre 3 voitures à la fois (nous on était
2, c'était la folie!!), typiquement écologique, avec une absence de
sécurité et machinerie qu'on ne voit plus en métropole et qui sent
bon le fioul à des km ! Mais gratuit, ce que l'on ne voit plus non plus !
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Le moteur qui doit pas avoir sa pastille verte |
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La Ouaieme |
On arrive ensuite vers Hienghene, avec sa célebre
« Poule Pondeuse », son « Sphinx » et les
falaises de Lindéralique (car à coté de la tribu de Lindéralique).
Le tout était juste magnifique.
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Le Sphinx |
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La poule pondeuse |
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c'est pas la saison |
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Les falaises de Lindéralique |
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La plage du billet de 500 F |
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Plein de Bernard-Lhermitte sur la plage |
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Vue sur le mont Panié, sommet de l'île à 1628 m ! en accès interdit car il est sacré |
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Baie de Hienghene. |
Ensuite, on reprend la direction de la cote Ouest, chassés par les nuages et le mauvais temps.
Devant l'état des routes, on mettra finalement 6 heures à rejoindre notre logement du soir au lieu de 3 heures annoncées.
Aventures Aventures !! " les voyages forment la jeunesse" dit-on! Au moins en NC on ne se trompe pas trop de route et les courses sont+ vite faîtes! Quels paysages! JC gouterait bien du trophée embroché, et moi le reste! A+ Mum
RépondreSupprimerSympa le bout du monde avec son confort à tous les étages!.JC
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