Du 9
au 12/09, nous avons fait une immersion dans le désert australien
pour aller voir l'Ayers Rock et les Monts Olgas, grands lieux sacrés
aborigènes.
Sur la
route, dés qu'on quitte la mini ville d'Alice Springs, y'a plus
grand-chose. Vu que c'est une des rares routes goudronnées et
empruntées du désert, on n'a pas besoin d'emmener d'essence, il y a
quelques stations isolées sur la route. Par contre, on emmène un
bidon d'eau, il y a des points d'eau mais plus ou moins potable
(dessus, c'est écrit que « parfois l'eau peut ne pas être
potable », mais on ne sait pas quand, à vos risques et périls)
Bon, on a que 500 km (aller) à faire, mais c'est au cas où on tombe
en panne ou autre, il fait vraiment chaud et sec, et même si il y a
des arbres/buissons, y'a pas vraiment d'ombre.
Station essence... |
La
route est monotone au possible, paysages plats et rouges à l'infini
d'un coté et de l'autre, que l'on trouve extraordinaires au début,
mais avec un vrai virage tout les 250 km, on a l'impression de ne
jamais voir le bout ! On croise quand même quelques
« road-trains » pour se donner un petit frisson, des
camions avec parfois jusqu'à 5 remorques, très larges, qui foncent
comme des fous, et qui considèrent qu'ils sont prioritaires vu
qu'ils sont plus gros. En même temps à coté d'eux, avec notre
petite voiture, on ne fait pas les malins. On a aussi croisé des
aigles, qui se posent sur les carcasses aux bords de la route, on
peut les observer de près, faut juste faire attention de pas les
écraser aussi !
On the road again.... |
....and again! Floodway (route inondable) au milieu du désert, c'est comique mais apparemment au WET, même ici y'a pas mal de trucs sous l'eau |
L'Ayers
Rock ou Uuru en aborigène sort un peu de nulle part, au milieu de
l'immensité plate. Il ne fait que 367 m de haut mais ici, ça semble
immense et c'est assez imposant. De loin, on dirait un gros rocher
lisse. Il paraît que c'est un monolithe géant, avec encore 2/3 de
sa roche enfouie en verticale, suite aux mouvements géologiques, et
à la présence il y a fort fort longtemps de la mer ici. Il est
sacré pour les aborigènes qui voient à pleins d'endroits dans la
roche de nombreux personnages de leur culture, expliquant la
création, leur histoire…C'était aussi un lieu de vie pour ce
peuple nomade, qui suivait la pluie.
Uluru au coucher du soleil "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et Uluru qui flamboie" |
On l'a
admiré au coucher de soleil, on dirait un peu qu'il brûle, en
passant par pleins de teintes de rouge. Le lendemain, debout aux
aurores pour aller voir le lever de soleil.
Lever du soleil, vue d'un autre coté |
Les nuits sont un peu
rudes, parce qu'il fait vraiment très froid. Avec notre mini tente
de rando et malgré nos supers sacs couchages optimum à 0°, on
s'est bien gelé ! On ne citera personne, mais on en connaît
une qui a ensuite dormi avec son thermique de ski !
Lorène cherche la chaleur pour compléter sa nuit, après avoir admiré le lever de soleil (et oui, on a mis le bazar dans la voiture) |
On a
ensuite fait le tour de la base d'Uluru, qui fait 11 km. Pas de juste
milieu dans le désert, bien qu'on ai commencé tôt du coup, on
finit par avoir bien chaud …Cette rando permet de découvrir les
différents lieux aborigènes sacrés, ceux où ils vivaient, avec
quelques peintures rupestres, et surtout de se rendre compte que
Uluru n'est pas si lisse que ça !
Quelques peintures sur un ancien lieu de vie |
Par contre, dès que c'est
sacré, on a pas le droit de prendre en photo, et ça dépasse
largement la moitié du rocher! On n'a pas grimpé au sommet,
déjà parce que ça à l'air vraiment très dur et dangereux, limite
de l'escalade, et que les aborigènes demandent de ne pas le faire
pour respecter leurs croyances.
Ici nous on a vu une tête de baleine géante |
Et là sur la gauche, la tête de Dark Vador et une blatte géante (oui comme on peut pas vous mettre les trucs des aborigènes, on a inventé les nôtres) |
Après
une nouvelle nuit bien froide,(le ciel étoilé est juste fou!)
direction les Monts Olgas ou Kata Tjuta (ça veut dire « plusieurs
têtes » en aborigène), qui sont à 50 km. Avec Uluru, ce sont
les 2 seules « montagnes » à des km à la ronde, c'est
assez surprenant, on a l’impression qu'on les a posé là. Kata
Tjuta est formée des 36 dômes, avec des vallées et des gorges,
qu'on a trouvé encore plus impressionnantes que leur voisin. Ce
n'est pas la même roche qu'Uluru, moins lisse.
Chaîne de Kata Tjuta |
Kata Tjuta d'un autre coté |
Vallée cachée |
On a
fait une randonnée qui serpente au milieu, il faisait encore plus
chaud, surtout que là ça grimpe , mais c'était vraiment très
impressionnant. En plus, elles retiennent l'eau dans les gorges donc
on tombe sur des zones verdoyantes, ça fait un peu oasis (fin c'est
des gabouillis, faut pas non plus s'attendre à des torrents à cette
saison, mais ça suffit pour attirer la vie.)
Une
des autres découverte du désert sont les multitudes de mini mouches
du désert, qui essaient de rentrer dans la bouche, le nez, les
oreilles, les yeux dés qu'il fait un peu chaud. C'est très
énervant, exaspérant, et parfois elles piquent ! On avait un
peu l'impression d'être des vaches !
Petit dernier pour compléter notre collection :
Le 12/09 au soir, retour à la civilisation à Alice Springs puis le 13,
départ en avion pour Darwin et le Kakadu National Park, de nouveau
une zone tropicale. Là non plus on risque de ne pas avoir internet
souvent, on vous envoie des nouvelles dés qu'on peut !
C'est Bagdad dans la voiture !!!
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