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mercredi 16 septembre 2015

Le Centre Rouge, Uluru et Kata Tjuta


Du 9 au 12/09, nous avons fait une immersion dans le désert australien pour aller voir l'Ayers Rock et les Monts Olgas, grands lieux sacrés aborigènes.


Sur la route, dés qu'on quitte la mini ville d'Alice Springs, y'a plus grand-chose. Vu que c'est une des rares routes goudronnées et empruntées du désert, on n'a pas besoin d'emmener d'essence, il y a quelques stations isolées sur la route. Par contre, on emmène un bidon d'eau, il y a des points d'eau mais plus ou moins potable (dessus, c'est écrit que « parfois l'eau peut ne pas être potable », mais on ne sait pas quand, à vos risques et périls) Bon, on a que 500 km (aller) à faire, mais c'est au cas où on tombe en panne ou autre, il fait vraiment chaud et sec, et même si il y a des arbres/buissons, y'a pas vraiment d'ombre.
Station essence...
La route est monotone au possible, paysages plats et rouges à l'infini d'un coté et de l'autre, que l'on trouve extraordinaires au début, mais avec un vrai virage tout les 250 km, on a l'impression de ne jamais voir le bout ! On croise quand même quelques « road-trains » pour se donner un petit frisson, des camions avec parfois jusqu'à 5 remorques, très larges, qui foncent comme des fous, et qui considèrent qu'ils sont prioritaires vu qu'ils sont plus gros. En même temps à coté d'eux, avec notre petite voiture, on ne fait pas les malins. On a aussi croisé des aigles, qui se posent sur les carcasses aux bords de la route, on peut les observer de près, faut juste faire attention de pas les écraser aussi !
On the road again....
....and again!
Floodway (route inondable) au milieu du désert, c'est comique mais apparemment au WET, même ici y'a pas mal de trucs sous l'eau
L'Ayers Rock ou Uuru en aborigène sort un peu de nulle part, au milieu de l'immensité plate. Il ne fait que 367 m de haut mais ici, ça semble immense et c'est assez imposant. De loin, on dirait un gros rocher lisse. Il paraît que c'est un monolithe géant, avec encore 2/3 de sa roche enfouie en verticale, suite aux mouvements géologiques, et à la présence il y a fort fort longtemps de la mer ici. Il est sacré pour les aborigènes qui voient à pleins d'endroits dans la roche de nombreux personnages de leur culture, expliquant la création, leur histoire…C'était aussi un lieu de vie pour ce peuple nomade, qui suivait la pluie.
Uluru au coucher du soleil
 "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et Uluru qui flamboie"
On l'a admiré au coucher de soleil, on dirait un peu qu'il brûle, en passant par pleins de teintes de rouge. Le lendemain, debout aux aurores pour aller voir le lever de soleil.
Lever du soleil, vue d'un autre coté
 Les nuits sont un peu rudes, parce qu'il fait vraiment très froid. Avec notre mini tente de rando et malgré nos supers sacs couchages optimum à 0°, on s'est bien gelé ! On ne citera personne, mais on en connaît une qui a ensuite dormi avec son thermique de ski !
Lorène cherche la chaleur pour compléter sa nuit, après avoir admiré le lever de soleil (et oui, on a mis le bazar dans la voiture)
On a ensuite fait le tour de la base d'Uluru, qui fait 11 km. Pas de juste milieu dans le désert, bien qu'on ai commencé tôt du coup, on finit par avoir bien chaud …Cette rando permet de découvrir les différents lieux aborigènes sacrés, ceux où ils vivaient, avec quelques peintures rupestres, et surtout de se rendre compte que Uluru n'est pas si lisse que ça ! 


Quelques peintures sur un ancien lieu de vie
Par contre, dès que c'est sacré, on a pas le droit de prendre en photo, et ça dépasse largement la moitié du rocher! On n'a pas grimpé au sommet, déjà parce que ça à l'air vraiment très dur et dangereux, limite de l'escalade, et que les aborigènes demandent de ne pas le faire pour respecter leurs croyances.
Ici nous on a vu une tête de baleine géante
Et là sur la gauche, la tête de Dark Vador et une blatte géante
(oui comme on peut pas vous mettre les trucs des aborigènes, on a inventé les nôtres)
Après une nouvelle nuit bien froide,(le ciel étoilé est juste fou!) direction les Monts Olgas ou Kata Tjuta (ça veut dire « plusieurs têtes » en aborigène), qui sont à 50 km. Avec Uluru, ce sont les 2 seules « montagnes » à des km à la ronde, c'est assez surprenant, on a l’impression qu'on les a posé là. Kata Tjuta est formée des 36 dômes, avec des vallées et des gorges, qu'on a trouvé encore plus impressionnantes que leur voisin. Ce n'est pas la même roche qu'Uluru, moins lisse.
Chaîne de Kata Tjuta
Kata Tjuta d'un autre coté
Vallée cachée
On a fait une randonnée qui serpente au milieu, il faisait encore plus chaud, surtout que là ça grimpe , mais c'était vraiment très impressionnant. En plus, elles retiennent l'eau dans les gorges donc on tombe sur des zones verdoyantes, ça fait un peu oasis (fin c'est des gabouillis, faut pas non plus s'attendre à des torrents à cette saison, mais ça suffit pour attirer la vie.)


Une des autres découverte du désert sont les multitudes de mini mouches du désert, qui essaient de rentrer dans la bouche, le nez, les oreilles, les yeux dés qu'il fait un peu chaud. C'est très énervant, exaspérant, et parfois elles piquent ! On avait un peu l'impression d'être des vaches !

Petit dernier pour compléter notre collection :

Le 12/09 au soir, retour à la civilisation à Alice Springs puis le 13, départ en avion pour Darwin et le Kakadu National Park, de nouveau une zone tropicale. Là non plus on risque de ne pas avoir internet souvent, on vous envoie des nouvelles dés qu'on peut !

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